L'association des maires de Mauritanie condamne la position du conseil de sécurité et de paix de l'UA

Le Bureau National de l'Association des Maires de Mauritanie, réuni dimanche, à Nouakchott sous la présidence de M. Ahmed Ould Hamza, maire de la capitale et président de l'association a considéré que la déclaration du Conseil de Sécurité et de Paix de l'Union Africaine (UA) faite en marge de l'Assemblée Générale des Nations Unies et appelant à un retour à la légalité constitutionnelle en Mauritanie à travers le rétablissement du président renversé le 6 Août 2008 par le mouvement de rectification contredît ce que le président de cette organisation, M. Jean Ping, a tenu à une délégation de notre l'association qu'il a rencontrée à l'Hôtel Novotel T'feila de Nouakchott lors de sa dernière visite en Mauritanie.
 

"Le Président de l'UA a explicitement reconnu que la solution de la situation qui prévaut actuellement en Mauritanie doit être trouvée par les Mauritaniens eux-mêmes. Il a aussi affirmé que l'UA n'a pas de solution à imposer", ajoute le communiqué de l'association distribué à la presse.
Le communiqué de l'association des maires de Mauritanie considère que les injonctions adressées à notre pays par le biais de cette déclaration vont à l'encontre des positions exprimées par plusieurs institutions et personnalités prônant une sortie de crise consensuelle.
Les Maires de Mauritanie, conscients de leurs devoirs vis-à-vis de ceux qui les ont élus confirment leur position par rapport au changement intervenu en Mauritanie le 6 Août 2008, telle qu'ils l'ont formulée à Jean Ping lors de l'entretien qu'ils ont eu avec lui et qui sont rejet par principe tout changement de régime opéré par la force, l'appui du mouvement de rectification du 6 Août que la majorité des maires considère comme l'issue la moins préjudiciable pour la crise et l'état de déliquescence dans lesquels le Pays s'installait et l'adhésion à toute proposition de sortie de crise, excluant le retour de l'ancien président et qui résultera des journées de consultations auxquelles devront être invités tout ceux de nos partenaires qui le désireraient.
La majorité des maires de Mauritanie, considère que la décision de la commission de paix et de sécurité de l'UA n'est acceptable ni dans sa forme ni dans son fond car elle viole la souveraineté de notre Etat et est susceptible d'exacerber les clivages qui s'y manifestent.
Elle risque par ailleurs d'avoir un impact négatif sur les consultations prévues prochainement à Bruxelles sur la base de l'article 96 de Cotonou.
Cette majorité exhorte la commission de L'UA à privilégier la recherche d'une solution se basant sur un dialogue constructif et empreint de sérénité.
Source :.AMI

 

تاريخ الإضافة: 29-09-2008 09:26:05

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