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Festival de Chinguitti : Un riche événement (1-2)

 

Le festival nomade des 13,14 et 15 février 2009 de Chinguitti a eu le mérite de montrer à quel point le tourisme dans le pays et particulièrement en Adrar, nécessite l'attention des pouvoirs publics, opérateurs et populations.

Une idée encouragée

L'initiative de cette manifestation spontanée est venue d'un groupe de guides touristiques en mal présentement d'activités. Pour meubler le temps en attendant 'un retour de situation touristique meilleure ou semblable tout au moins aux années d'avant 2007, ils ont élaboré et organisé trois journées d'intenses activités sportives et culturelles.

En plus des guides, aubergistes, agences de voyages, réceptifs qui récoltent directement les fruits du tourisme, l'Alliance franco Mauritanienne d'Atar, comme à son habitude, toujours présente au cœur et parfois à la tête de tout ce qui stimule le développement culturel dans la région, y a ajouté son apport positif. Par contre le ministère du tourisme a brillé par son absence, malgré la contribution à titre personnel du délégué régional de l'ONT.Le campement du festival
La Batha de Chinguitti en son point central, entre l'ancienne et la nouvelle ville fut choisie lieu du campement d'accueil. Quatorze tentes alternant blanches et noires dessinent une grande arène ouverte en sa partie Ouest, sur la route principale.

Des produits artisanaux toutes formes, gammes, origines sont exposés. Des jeux de sable traditionnels sont pratiqués. Des courses de chameaux organisées. Des conférences et débats animés. Des contes et sketches proposés. De nombreux touristes et populations locales avides de déguster ensemble des moments de joie et de détente, se sont empressés trois jours durant, devant, dans et autour des tentes.

Leurs sentiments concordent tous sur la nécessité impérieuse de sauvegarder les acquis du secteur du tourisme et développer davantage les prestations futures.

 

Des témoignages significatifs

El ghalya mint Bigué, très connue à Chingutti, a exprimé sans détour, les difficultés actuelles dans lesquelles se débattent les adhérentes des coopératives féminines. « Les années 2006 et avant, tout marchait à merveille. Les touristes passaient chaque semaine à Chinguitty. Ils achetaient avec nous des produits artisanaux. Ils payaient les aubergistes, chameliers, guides. Les boulangers et bouchers vendaient leurs productions.

Depuis l’année dernière, les arrivées de touristes sont très limitées. Cette année il n’y’en a eu presque pas. Aussi, sommes nous, femmes des coopératives parfois obligées de vendre nos biens personnels, moutons, chèvres et parcelles de terre pour subvenir à nos besoins quotidiens. Nous participons à ce festival pour encourager les autorités et guides à ramener les touristes ».

Même raisonnement émis par le chamelier Mohamed Lemine O.Oumar O.Boukheir, qui parcourt depuis 1998,en compagnie de touristes, les distances séparant Ouadane de Oualata en passant par les territoires de Chinguitti, Aoujeft et Tagant. « Nous participons à ce festival parce que l’interruption des venues de touristes dans la région a beaucoup dégradé nos conditions matérielles et baissé gravement notre niveau de vie.

Il n’y a pas de problème de sécurité, car les terres que nous parcourons sont bien protégées naturellement par les chaînes de montagne du Dhar, difficilement accessibles et le Dhraa de dunes qui nous sépare de la frontière du Mali.

Les incursions en provenance de l’Est ne peuvent se produire qu’exceptionnellement, en connivence avec des Amnirs (guides traditionnels connaissant parfaitement les terrains, traces et issues de passage). Ces derniers temps plusieurs renforts de l’armée sont envoyés dans cette zone comprise entre Tichitt et Ghallaouya.

Les circuits habituels que nous parcourons avec les touristes sont très prés des villes et voies de communications. Donc justifier l’absence de touristes par le probléme de sécurité n’est pas fondé. Si vous voyez que nous chameliers, sommes ici ,c’est pour exprimer notre solidarité avec les guides organisateurs du festival ». A suivre…..
Reportage :

Festival de Chinguitti : Un riche événement (2)

Le rassemblement de plusieurs intervenants dans le secteur du tourisme permet, en pareilles circonstances, de sortir au grand jour, les contours extérieurs et les apports intérieurs d'un tel secteur. La conférence sur l'histoire de la ville de Chinguitt et les débats sur l'impact du tourisme en Mauritanie ont été révélateurs en ce sens.
Des impacts positifs
Animée par le guide Mamine Evin qui travaille pour le compte de "Terre d'Aventures", la conférence s'est déroulée en fin de matinée à l'auberge "Maure Bleu " tenue par sa propriétaire Sylvie Lansier. Plusieurs guides, touristes et autres invités ont pu écouter l'exposé bref mais clair d'un parcours de 14 siècles au cours desquels le peuple Mauritanien s'est forgé sa propre identité. Pour étayer quelque peu son exposé le conférencier a conclu par la lecture de certains passages des travaux réalisés par la célèbre Odette de Puigaudaud qui a parcouru avec son amie Simone (l'année des deux dames) les terres Mauritaniennes entre les années 1930-1960. Le hasard ou plutôt la chance a voulu qu'à cette conférence assiste Monique Vérité la bibliothécaire à la bibliothèque nationale Française de Paris (voir encadré) qui n'a pas manqué d'enrichir par son intervention le débat. L'assistance a pu écouter plusieurs
éclaircissements sur la ville d'ABEIR dont les vestiges sont enfouis sous les dunes à quelques 3 km de Chinguitti.

Le consulat de Mauritanie en France : Tout pour décourager les touristes.

En début de soirée le même conférencier a dirigé au même endroit le débat sur l'impact du tourisme en Mauritanie. Tous les intervenants ont estimé que les avantages du tourisme, tel qu'il est pratiqué jusqu'ici, sont très nombreux. La plupart d'entre eux n'ont pas manqué cependant, de noter les difficultés et entraves qui anéantissent actuellement le tourisme et menacent de le bloquer définitivement demain.
En plus de la persistance de la fâcheuse crise politique au sommet de l'Etat Mauritanien, qui n'en finit pas de diriger le pays vers la banqueroute et plus pire peut être, les orateurs ont noté les nombreux obstacles administratifs et protocolaires qui par leurs cumuls risquent d'assassiner à la longue la continuité du tourisme.
C'est ainsi que pas moins de quatre dames respectables éprises de la Mauritanie et résidentes en diverses contrées de la France ont failli annuler leur voyage pour cause de comportement du personnel travaillant au consulat de Mauritanie en France. En téléphonant pour demander des visas afin de rejoindre leurs maris en Mauritanie, ces charmantes dames se sont entendues dire qu'elles doivent se présenter au consulat à Paris. Le trajet à lui seul, suppose au moins deux jours pour l'aller et retour, quelle que soit leur lieu de résidence. Elles travaillent et ne peuvent justifier un tel déplacement. Pire! Même si déplacement est fait, le consulat exige 62,5 Euros (au lieu de 20 précédemment), des certificats de travail ,des certificats de scolarité pour les enfants , des attestations d'hébergement en Mauritanie, le dépôt du passeport et le retour pour sa récupération plus tard. Que faire ? N’aurait été l'intervention de leurs
correspondants en Mauritanie et l'usage du Tieb Tieb pour court-circuiter tous ces handicaps, nos chères dames n'auraient pu joindre leurs maris, ni déguster le plaisir de l'hospitalité et tranquillité du pays. Ce n'est pas fini. Beaucoup de témoins confirment que les locaux du consulat sont délabrés, le personnel peu courtois, voire arrogant .Une dame dit qu'un interlocuteur lui a raccroché le telephonne au nez au moment où elle lui demandait gentiment un simple renseignement. Les indications d'ouverture des bureaux, ne sont affichées ni dans les locaux ni sur le Net.
Si à cet état de fait, l'on ajoute la suppression récente des Visas de courtoisie délivrés habituellement aux VIP et personnalités bienfaisantes dont l'apport gratuit pour le pays est important (médecins, promoteurs culturels, humanitaires etc.…) on ne peut que se demander à quoi bon d'avoir des représentations diplomatiques dans le monde.

Ely Salem Khayar
[email protected]


Monique Vérité une amie de la Mauritanie
Monique vérité actuellement en retraite, fut bibliothécaire à la bibliothèque Nationale de Paris. A écrit "Odette de PUIGAUDAUD: Une bretonne dans le désert". Elle a réédité tous les ouvrages de Odette et sa thèse: «Arts et coutumes des Maures". En 1982 son amour pour le Sahara et la Mauritanie la ramène à Chinguitti, Ouadane, Nema et Tichitt .Elle a vécu la vie des autochtones puisqu'il n'y'avait pas d'infrastructures touristiques comme aujourd'hui. Et le problème d'insécurité ne se posait pas. Elle avait bonne impression et revenait régulièrement, invité en 1994 par le centre culturel Français, 1998 par l'Alliance franco Mauritanienne d'Atar et 2001 par la Snim. Elle prépare actuellement la biographie de Henri Lhote spécialiste de l'Art rupestre Mauritanien.

ESK

 

تاريخ الإضافة: 2009-02-18 17:52:43 القراءة رقم : 2536
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