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Khalifa Ababacar Sall, Maire de Dakar: "Le bureau exécutif de l’AIMF a voulu rendre hommage à Hamza qui assure un leadership avéré au sein de notre organisation"

Venu lundi matin à Nouakchott assister activement aux travaux de la 70ème réunion du bureau exécutif de l'AIMF (Association internationale des maires francophones), le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a bien voulu répondre à nos questions. C'était en marge de la conférence de presse du président de l'AIMF, Bertrand Delanoë,
le maire socialiste de Paris …

Nouakchott Info: Pourquoi le choix de la ville de Nouakchott pour abriter la 70ème réunion du bureau exécutif de l'AIMF?
Khalifa Ababacar Sall:
D'abord, le bureau exécutif de l'AIMF a voulu rendre hommage à Ahmed Ould Hamza qui est un animateur et un homme d'équipe. Vraiment, il assure un leadership avéré au sein de notre organisation. Donc, la tenue de la réunion du bureau exécutif de l'AIMF à Nouakchott dénote d'une volonté de lui rendre un vibrant hommage. C'est aussi une manifestation d'intérêt pour la ville Nouakchott et pour les populations de Nouakchott pour le travail qu'abattent ces populations pour leur devenir et leur promotion. Enfin, c'est une manière pour l'AIMF de saluer les autorités étatiques de Mauritanie pour leur dire que la décentralisation, qui est leur choix est une bonne chose et qu'elle nécessite et a besoin d'être approfondie et d'être amplifiée. C'est pour tout cela donc que nous sommes venus et vous avez vu qu'on a eu le plaisir d'assister au jumelage entre Nouakchott et Bamako qui sont aussi jumelées à Dakar. Donc, c'est une double opportunité pour nous réjouir de notre participation à cette manifestation dans la capitale mauritanienne.

N.I. Quel premier bilan tirez-vous du jumelage de la mairie de Dakar à celle de Nouakchott ?

Khalifa Ababacar Sall: D'abord, le jumelage est dynamique en ce sens qu'il insuffle un nouveau dynamisme à la relation entre les deux maires, entre les deux villes. Aujourd'hui, il ne se passe pas un seul moment sans que nous échangions sur nos situations respectives, sur nos projets respectifs. Pas un moment où nous ne réclamions ou insistions sur notre volonté ensemble d'oeuvrer pour nos populations. Nous sommes en train de préparer le jumelage retour dans le mois de mai prochain où nous serons à Nouakchott pour dire aux populations de Nouakchott notre affection, notre sympathie, notre fraternité, ainsi que notre volonté de participer à la consolidation des relations entre nos pays et nos deux peuples.

N.I. : La consolidation des relations entre nos deux peuples ne devra-t-elle pas commencer par la suppression du paiement de la "devise de 50euro", qui gêne énormément bon nombre de vos compatriotes qui veulent venir en Mauritanie ?

Khalifa Ababacar Sall: Malheureusement, vous savez que la Mauritanie n'est plus membre de la CEDEAO (Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest, ndrl). Donc elle n'est pas tenue par la liberté de circulation qui existe entre les pays membres de la CEDEAO. Il faudrait que nous voyions un peu quelles sont les dispositions de l'OMVS (Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal, ndrl) en la matière? Et comme l'Union africaine (UA) n'ayant pas encore pris de part décisive en la matière d'intégration, il faudrait alors que les choses se règlent entre nos deux Etats. Cela ne peut se régler au niveau des villes puisque ce sont des dispositions qui relèvent de la politique étrangère de nos Etats. Il faudrait que nos gouvernements s'impliquent, mais j'essaierai d'être déjà le porte-parole de la communauté sénégalaise auprès des autorités sénégalaises pour leur dire que nos compatriotes d'ici (Mauritanie, ndrl) se plaignent de la gêne que constitue le paiement de 50euro pour fouler le sol mauritanien.
PROPOS RECUEILLIS PAR
CAMARA MAMADY

 

تاريخ الإضافة: 11-04-2011 10:07:09 القراءة رقم : 146
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