Mali: calme, espoir et inquiétude à Bamako
Des raids aériens de l'aviation française sont en cours au Mali, ce dimanche 13 janvier, pour «liquider» les groupes islamistes armés, a indiqué Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
«Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain», a déclaré le ministre, soulignant que l'avancée des groupes armés n'est pas «totalement empêchée». Pendant ce temps, à près de 700 km de là, dans la capitale Bamako, la population reste partagée entre l'espoir de la reconquête et la crainte des jours à venir.
L’espoir règne à Bamako, parce que la libération de Konna donne du baume au cœur à une population qui attend depuis neuf mois que les deux tiers nord du pays soient libérés, et aussi parce que cette première victoire est peut-être aussi un premier pas décisif.
La ville est calme, parce que les combats se déroulent à plusieurs centaines de kilomètres. Les rues ne sont pas vides, les gens circulent, les marchés sont remplis. Bref, la vie continue presque normalement.
Presque normalement, car c’est aussi l’inquiétude. L’issue et la durée des combats sont évidemment encore incertains, et donc sources de préoccupations. Surtout, l’état d’urgence a été décrété dans tout le pays, ce qui signifie que des perquisitions peuvent avoir lieu jour et nuit et en tous lieux. Le gouvernement a pris soin de le rappeler, dans un communiqué diffusé hier en fin de journée.
Autre précision apportée par le gouvernement, les autorités sont dorénavant susceptibles de prendre toutes les mesures appropriées, pour assurer le contrôle de la presse, des radios et des télévisions.
RFI
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تاريخ الإضافة: 13-01-2013 11:41:23 |
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