Le gendarme Ely serait toujours entre les mains d’AQMI

Selon une source informée du nord du Mali, le gendarme enlevé par Alqiada au Maghreb Islamique se trouverait toujours entre dans le Nord du Mali entre les mains de ses ravisseurs.
 

Cette même source a affirmé que l’information selon laquelle le gendarme a été libéré, relayé par les médias ces dernier est fausse, du moment que ce dernier se trouve toujours entre les mains d’Alqiada au Maghreb Islamique, avant de souligner qu’il ya des négociations en cours, mais qui n’ont pas encore abouti à un échange.
Aucune indication sur les causes de la suspension de ce processus n’a été donnée par cette source.
La même source a, par ailleurs révélé que les négociations ont eu lieu entre différentes parties comprenant AQMI et le Groupe du Jihad et du Tawhid, d’une part et les des deux gouvernements mauritanien et italien, d’autre part.
L’échange devra concerner le gendarme Ely Ould Elmoctar enlevé en décembre dernier à Addel Begrou et l’italienne Rosita Aouro séquestrée par le groupe du Jihad depuis son enlèvement, en même temps que deux autres espagnols, dans les camps de Tindouf en octobre dernier.
Selon cette même source , le groupe du Jihad et AQMI se sont mis d’accord pour exiger la libération du détenu salafiste Abderrahmane Ould Meddou. La remise en liberté de ce dernier est vivement souhaitée par AQMI, notamment la qatiba de Yahya Abou Alhoumam, qui séquestre le gendarme mauritanien.
Ould Meddou a été arrêté pour avoir fourni e l’aide pour des éléments d’AQMI ayant enlevé le couple italien en 2009 prés de Kobonni. La libération de cet homme est également recherché par le groupe du Jihad, eu égard aux relations sociales le liant au fondateur de cette faction Soultan Ould Bady, ainsi qu’avec la plupart des membres de ce groupe.
AQMI revendique la libération de deux de ses combattants, dont Ould Meddou, cependant que le groupe du Jihad revendique celle de deux sahraoui arrêtés en décembre dernier à Nouadhibou pour présomption de participation à l’enlèvement des trois occidentaux des camps de Tindouf.
Par ailleurs, des sources concordantes ont affirmé que le gouvernement italien a exprimé son engagement à payer d’une rançon contre la libération de Aouro.
 

تاريخ الإضافة: 04-03-2012 19:54:32	القراءة رقم : 1163