La France brandit la menace de sanctions contre les membres du HCE
Constatant que l'ordre constitutionnel n'a pas été rétabli en Mauritanie, plus de trois semaines après le coup d'Etat militaire du 6 août, les autorités françaises ont brandi jeudi la menace de sanctions individuelles contre les principaux responsables de la junte au pouvoir à Nouakchott.
"La France constate que le président Abdallahi n'a pas été libéré et que l'ordre constitutionnel issu des élections de mars 2007 n'a toujours pas été rétabli en Mauritanie, comme l'exigent l'Union africaine, l'Union européenne, le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'ensemble de la communauté internationale", a souligné un porte-parole du Quai d'Orsay.
Il a ajouté que, dans ces conditions, la France se tenait "prête à prendre des mesures de sanctions individuelles contre les principaux responsables de la junte", tout en réitérant "avec force son plein appui à l'Union africaine".
(Reuters)
Date publication : 28-08-2008 14:59:05 |
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