Une mère revendique une enquête concernant la mort en détention de son fils
Oum Elvadhli Mint Elmoustapaha
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Oum Elvadhli Mint Elmoustapaha lance un appel en direction du chef de l’Etat pour l’ouverture d’une enquête afin d’élucider les conditions dans lesquelles son fils Elmoctar Bouh, dit Issam(23 ans) était mort en août dernier dans la maison d’arrêt de Rosso.
Selon Oum Elvadhli, son fils (Issam) a été arrêté, il ya de cela un an, en même temps que certains de ses compagnons pour avoir été accusé de transporter des boissons spiritueuse à bord de leur voiture.
Quand nous avions appris son arrestation, notre famille a préféré qu’il aille en prison pour corriger son comportement et lui faire regretter d’être en mauvaise compagnie.
En août dernier, on nous a informés qu’il est mort après avoir souffert d’une fièvre. Plus tard, nous avons pu savoir qu’il était mort sous l’effet de la torture. Après une bagarre avec un autre prisonnier, il a été enchaîné par ses geôliers et immobilisé sur un lit métallique dans une cellule isolée sous le soleil brûlant du mois d’août et ce pendant toute une journée.
Suite à cette torture, tout le corps d’Issam était semé de convulsions, ce qui a nécessité l’arrivée d’un médecin. Ce dernier a tout de suite attesté l’agonie de mon fils, mais cela n’a eu aucun effet sur le régisseur de la prison, qui a refusé sont transfert à l’hôpital jusqu’à e qu’il ait rendu l’âme le même jour à l’aube.
Selon la version d’un « témoin », qui serait prêt à donner son témoignage, en cas d’ouverture d’une enquête, cité par Oum Elvadhli, Issam a été inhumé à 11 heures du matin, sans la prière mortuaire due aux défunts musulmans, à un moment où son tertre n’a été marqué de rien. Alors, souligne la mère, qu’on nous informé qu’il a été enterré à 23 heures.
Selon ce témoin, la prison de Rosso est transformée en un véritable marché ouvert de la drogue, où un comprimé, une dose de hachich, ou un joint sont vendus à 2000 ouguiyas.
Pour Aminettou Mint Ely présidente de l’AFCF, qui a accueilli un point de presse au siège de son organisation, il s’agit d’un cas qui dénote du manque de traitement humain convenable à l’intérieur des établissements pénitentiaires auquel il convient de mettre un terme.
Mint Elmoctar a également demandé l’ouverture, d’urgence, d’une enquête pour tirer au clair les conditions dans lesquelles Issam a trouvé la mort, fin que les responsables soient traduits devant la justice.
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Date publication : 18-11-2010 21:32:46 |
Lecture N°: 340 |