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Un jeune homme de 23 ans souffrant de troubles psychiques porté disparu: Enlevé, tué ou vendu par un faux guérisseur…

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Moustapha, 23 ans , porté disparu

Par Ely Ould Maghlah

Moustapha Ould Alioune, né en 1986 à Nouakchott (Elmina) où il a grandi dans une famille avec des sœurs nombreuses et des parents séparés par le divorce.
Son père, Alioune Ould M’Bareck, la cinquantaine révolue, gardien à la SNDFE vit avec une deuxième épouse, avec d’autres enfants dans une maison sise au quartier du Ksar ancien. Sa mére, Khadja Mint Khtatry est une femme chef de famille sans ressources habitant des baraques situées au fond du dernier lotissement d’Elmina.
En 2006, Cheikh qui était élève en cinquième année secondaire série mathématique, fut  victime d’un surmenage. Sa mère, profondément chagrinée et désemparée par son cas ne savait plus où donner de la tête. Elle décida de l’amener chez une famille maraboutique du Brakna, où on lui conseilla d’amener son rejeton en consultation psychiatrique. Chez le psychiatre, le jeune adolescent est mis sous tranquillisants, son état de santé s’améliore.

D’abord le sentiment maternel


Trop pressée de voir Cheikh retrouver toutes ses facultés, Khadja succomba à la tentation de le confier à un «guérisseur», c’était en août dernier. Commença alors la tragédie de la famille qui n’a plus revu Moustapha.
«Le guérisseur charlatan», un certain Cheikh Ould Boullah, après avoir amené son patient -victime, d’abord à Rosso, ensuite à Nouadhibou, disparut après deux semaines.
Il reconnaitra, après avoir été identifié par la police que le jeune homme était sous sa protection jusqu’à un moment où lui-même était victime d’un accident de voiture et hospitalisé. Là, prétend-t-il, Moustapha a disparu sans que je puisse savoir le lieu où il se trouve. Tout cela s’était passé, à un moment où la famille n’avait plus de liaison téléphonique avec Ould Boullah.
Après avoir été pincé à Nouakchott, il y a de cela deux semaines, Nenny Ould Bey Ould Cheikh Hamahoullah, de son vrai nom Cheikh Ould Boullah sera jugé et condamné par la chambrer correctionnelle à 5 ans de prison plus amande de 500.000 UM et le payement de la «diya».

Un surmenage intellectuel qui coûtera cher


Le reporter de Nouakchott Info s’est rendu dans la famille du porté disparu pour en savoir plus où la grande sœur maternelle de Moustapha raconte les péripéties de sa disparition.
Eprouvée et fortement marqué par le drame de la disparition de son frère, Mniha Mint Mohamed Salem raconte : «En 2006, mon frère, Cheikh, avait eu un problème de surmenage. Habituellement, on avoue difficilement dans la société mauritanienne, que quelqu’un de sa famille puisse être atteint par les troubles psychiques ou ce qu’on appelle communément «folie» ou «Jounoun». Il se mettait à écrire, de façon sempiternelle, des histoires sur du papier et partait régulièrement à la mosquée, jusqu’à un jour où on a constaté qu’il était devenu assez bavard, contrairement à son habitude de jeune homme, poli, calme et imperturbable. On décida de l’amener chez une famille maraboutique du Brakna dans la localité de Elbeled Tayeb, non loin d’Aleg. Là, le cheikh indique d’amener Moustapha chez le psychiatre. Ce qui fut aussitôt fait après notre retour à Nouakchott.
Son état de santé commençait alors à s’améliorer et il continua avec le même traitement et revenait, petit à petit à la normale.

Le charlatan exploita les sentiments familiaux


Que se présenta chez sa mère un certain Cheikh Ould Boulah sous une fausse identité de marabout guérisseur en s’engageant à «le soigner en moins d’une semaine!»
L'homme s'installe quelques semaines chez les parents du jeune Moustapha et fait semblant de soigner le traiter quelques semaines après, le «guérisseur» se déplace à Rosso en compagnie du jeune, afin disait-il, de ne pas lui faire rater ses soins.
De retour, il décide d'aller à Nouadhibou en amenant naturellement, avec lui le jeune.
Nous avons alors perdu le contact avec le «guérisseur» après une semaine, entre temps il s'est avéré que Cheikh Sidi n'était qu'un charlatan connu à Nouakchott pour ses nombreuses escroqueries dans les quartiers périphériques de Nouakchott et fiché à la police.
Les parents du jeune se sont mobilisés pour aller à Nouadhibou pour le ramener. Des informations parviennent sur les mauvais traitements que subit le jeune par son «guérisseur», comme coups et blessures sur le crâne, torture et séquestration; ce que le charlatan justifiait comme moyen de psychanalyser les Djinn (diables) qui le possèdent !

Plus tard, les recherches engagées par le commissariat du Ksar II ont permis de le localiser à Nouakchott sans le jeune Moustapha. Une plainte a été introduite au parquet, suite à laquelle le charlatan a été placé en garde à vue.
Il bénéficia d'une petite liberté sous caution sous l’engagement d'un proche à lui au commissariat de police. Il a été jugé mercredi dernier et condamné par la cour correctionnelle à cinq ans avec une amande de 300.000 UM, pour le délit de trafic d'influence, rapt et vente d'enfant et payement de la «diya » ou le prix du sang, dans le cas où la mort du jeune homme est confirmée.

La défense : «Vices de forme»


Pour Me Bilal Ould Dick, avocat de la famille de Moustapha : «Cette affaire a subi, dans la forme, des vices, notamment le manque d’approfondissement d’enquête».
En plus de cela, ajoute Me Bilal, cette affaire nécessite la mise en place d’une commission rogatoire à Nouadhibou où les faits se seraient déroulés.
Il s’agit, a-t-il dit, d’une personne portée disparue dans des circonstances qui pourraient être liées au terrorisme, à la traite ou autres crimes Khadije Mint Khattry, mère de Cheikh, éplorée, regrette le fait que son fils reste introuvable pendant le déroulement d’un procès qu’elle qualifie de «saugrenu» en ajoutant que «la justice n'a pas entièrement joué son rôle essentiel à savoir le sort de Moustapha.
 

 

 

تاريخ الإضافة: 2009-11-15 10:50:50 القراءة رقم : 8200
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